Les Amis de Bayard étaient invités à découvrir le sud de la Bourgogne, un lieu de passage Du Nord vers le Sud de la France et l’Italie, les 6 et 7 Octobre dernier.
Partis tôt le matin, notre première étape a été Cluny. Nous avons visité ce haras national fondé à l’initiative de Napoléon Ier pour disposer de chevaux lors de ses campagnes. Les stalles, les lieux de soins, tout comme l’attention des hommes montraient que les étalons y étaient particulièrement bien traités. Nous avons assisté à une séance de dressage-apprentissage de figures à la demande par une jeune cavalière. Ce type d’activités va être développé dans ce lieu suite à l’arrêt des haras.
Nous avons remontée la rue Mercière jusqu’au champ de foire pour un repas bourguignon. C’est à la descente que notre guide Claire Matra nous fera découvrir la richesse des façades de cette riche cité moyenâgeuse. Elle nous accompagnera au musée Ochier puis à l’abbaye. Elle nous expliquera la toute puissance de l’ordre de Cluny dans une grande partie de l’Europe au 12em siècle, et l’église géante qui avait été construite. Les restes, après la destruction pendant la révolution, sont magnifiques notamment les chapiteaux conservés dans le Farinier.
Nous nous sommes rendus à l’hôtel des monnaies, pour écouter la conférence de Geneviève Dumollard- Murienne sur « Les puissants destriers de notre chevalier Bayard et de François Ier son roi-chevalier. ». Ensuite petite dégustation de vin du Mâconnais, avant de rejoindre notre hôtel, puis le restaurant du soir à quelques centaines de mètres (la distance a fait l’’objet de discussion !)
Le lendemain, nous nous sommes dirigés vers Cormatin pour visiter le château dont l’essentiel du logis est ‘renaissance’. L’intérieur est superbe, avec son mobilier, ses décors. Les jardins ont été entièrement reconstruits à la Française pour une partie.
Nous avons déjeuné au col des chèvres ( !), avant de regagner Saint Rémy, au musée de l’Ecole.
Le Président de l’association et son adjointe, nous ont fait visiter les trois salles de classe, posé quelques questions tortueuses. Puis ils nous ont installés derrière des bureaux avec une plume sergent major et un encrier pour un test d’écriture. Quel fou rire !
Me Anne BERNARD, qui est spécialiste en calligraphie, nous a conviés à écrire à la plume d’oie ( !). Pas si difficile que cela parait, à condition d’avoir la plume affutée et un encrier très près car on ne peut écrire plus d’une lettre sans recharger le canal de la plume avec l’encre spéciale. !
Nous sommes montés dans le bus pour le chemin du retour, de ces deux journées dans une ambiance particulièrement chaleureuse.